Trek dans le désert Algérien autour de Djanet

Trek dans le désert Algérien autour de Djanet

Il y a quelques semaines, Allibert Trekking m’a permis de réaliser un rêve de gosse ! Partir découvrir un désert dans un pays auquel nous ne pensons pas de prime abord pour ce genre d’expérience: l’Algérie. Une grande première pour moi, surtout en plein mois de Février ou j’ai plus l’habitude de chausser mes skis que de porter des shorts ! Et vous me connaissez, j’ai choisi de découvrir le désert et une partie de l’Algérie en Trek !

L’organisation du trek 

Contrairement à mes derniers treks en Norvège ou en Oisans, l’expérience était encore différente. Le concept, relier différentes étapes en marchant ou en transfert en 4×4 ! Le tout en compagnie d’un groupe d’autres aventuriers ;).

C’est à Djanet que j’ai atterri, point de départ de cette aventure, et rejoins les autres trekkeurs avec qui je vais passer plus d’une semaine, mais surtout une équipe locale qui va évoluer durant le séjour avec notre groupe. Elle se compose d’un guide local permanent : Moussa (parlant français), d’un cuisinier, mais aussi de chameliers, âniers, et des chauffeurs pour les différents transferts 4×4 prévus durant le trek.

Le concept est de randonner entre différents campements nocturnes, où l’on dort soit en tente, soit à la belle étoile pour les amoureux des ciels étoilés. On découvre chaque jour de nouveaux parcours et paysages sans se poser de question sur la partie ravitaillement, car le cuisinier nous suit durant toutes les étapes afin de nous préparer le repas du soir, le petit déjeuner et le repas du midi. Certains jours l’étape est une boucle en aller retour, ainsi toute la partie cuisine reste sur le campement, un pique nique cuisinait le matin est fourni pour le midi 😉

Les équipes d’Allibert Trekking s’occupent de tout, comme l’approvisionnement en eau (oui, dans un désert, l’eau n’est pas au coin d’un chemin, d’autant que cette région n’a pas vu de pluie depuis 5 ans). Cette eau doit être traitée avec des pastilles avant toute consommation. Les équipes d’Allibert Trekking s’occupent aussi des bagages. En effet, pour chaque étape, il suffit d’emporter uniquement l’équipement pour la journée. Le reste des bagages est transféré au campement du soir en dromadaire ou en ânes ;), ou reste en place au campement, si l’étape est une boucle.
Plutôt très agréable dans mon cas, car je suis parti avec énormément de matos photo et vidéo et donc selon les étapes du jour, il ne fallait pas forcément tous les appareils ! De quoi économiser rapidement quelques kilos !

Jour 1-2: le début de l’aventure, de Paris à Djanet en Algérie!

Le premier jour était pour moi principalement du transport pour rejoindre Paris en train et jouer avec les grèves! Après un décollage de Paris à 23h le samedi soir, et un atterrissage en pleine nuit dimanche (2h50) à DJANET (seul vol direct), il est temps que l’aventure commence. Toutes les démarches administratives effectuées à l’aéroport, je rejoins le groupe de cette aventure mais surtout le guide locale.

Des 4×4 nous attendent pour nous amener sur le campement et ainsi tenter de finir la nuit. L’ambiance est particulière, un vent frais, un air sec, les températures très basses (autour de 4 ou 5 degrés), mais l’excitation est là. Il fait nuit noir, mais nous savons que le desert nous entoure. Après presque 1h de trajet, nous nous enfonçons dans le sable et nous montons le campement pour tenter de dormir un moment. L’excitation est à son comble, impossible de dormir, j’attends impatiemment les premières lueurs du jour pour découvrir petit à petit le désert !


Un spectacle tout bonnement impressionnant que j’attendais depuis des années ! Alors oui, le campement n’est pas encore très avancé dans le désert, mais la vue est déjà spectaculaire et je passe presque 2h à courir partout pour immortaliser tout ça ! Un véritable enfant dans un magasin de jouets !

Après avoir replié la tente, qui finalement ne m’a servi à rien à part “attendre”, direction le centre du campement où le premier petit déjeuner attend la troupe ! Cette première journée est surtout l’occasion de découvrir l’organisation, les équipes, le programme définitif, et surtout les autres trekkeurs. Le niveau de la randonnée est peu élevé, ce qui est appréciable avec le peu de sommeil de la nuit.

La matinée passe rapidement, c’est l’occasion de tourner autour du campement et partir découvrir les dunes, car nous attendons l’arrivée des chameliers et de leur dromadaire qui vont transporter nos affaires, la cuisine et l’eau pour les 2 prochains jours ! 

Après un repas (pas tout à fait bien mérité car l’effort n’était pas encore au rendez vous), je pars rencontrer nos porteurs: les dromadaires ! Une première également ! Ils sont magnifiques !

Voilà, le trek peut vraiment débuter et nous partons, sacs sur le dos, en direction du campement du soir (qui sera celui des deux prochains jours) dans les Labyrinthes d’Adaïk ! Un deuxième guide nous a rejoint, il connaît parfaitement le secteur et nous accompagne donc sur cette étape !

Nous nous enfonçons petit à petit dans le désert, qui allie dune de sable, mais aussi roche et reliefs gréseux ! Les yeux grands ouverts pendant 3h à en prendre clairement plein les rétines ! C’est magnifique !
Chaque dune, chaque rocher semblent sculptés, tel une œuvre d’art !


Ce qui est très impressionnant aussi, pour un mois de février c’est la température ! A tout casser, il doit faire 20 degrés maximum en plein soleil, mais le ressentit s’approche des 35-40 degrés. Ça dépayse complet. Avec mon bronzage hivernale, obligé de me couvrir le visage pour ne pas cramer dès le premier jour !

Après cette magnifique première étape (finalement courte), c’est l’heure de retrouver le campement du soir et les dromadaires (qui n‘ont pas suivi le même chemin), monter la tente, profiter d’un goûter (oui, un goûter, accompagné du thé local ! ) et se reposer avant le repas du soir que le cuisinier prépare depuis presque 1 h déjà ! Un véritable régal ! Au menu, poulet, légumes et bien sûr la fameuse soupe “la chorba” ;)! Nous avons passé une petite soirée autour du feu, avant que la fatigue nous gagne vite !

Il est alors l’heure d’éteindre les lampes pour profiter d’une vraie nuit et récupérer, mais aussi et surtout d’un ciel étoilé comme il ne m’a jamais été donné de voir ! La chance est au rendez vous car la lune était vraiment à son minimum et se montrait qu’en milieu de nuit !

JOUR 3: LABYRINTHES D’ADAÏK ET FORÊT DE PIERRES DE TISRAS

Le deuxième jour de trek commence tôt, avec un lever du jour à 6h30 est l’occasion de profiter des magnifiques lumières au milieu des roches qui s’élèvent autour du campement.


Après un petit déjeuner, la préparation du sac pour la journée, et la récupération du pique nique (nous faisons une boucle, le cuisinier reste donc au campement), il est l’heure de partir s’enfoncer un peu plus dans les Oueds profonds !

Entre sable d’ocre jaune, reliefs à tomber, les paysages s’enchainent mais ne se ressemblent pas ! C’est l’occasion de découvrir les Labyrinthes d’Adaïk mais aussi Tisras et ses pierres !


Du sable à perte de vue, des montagnes de roches de part et d’autre ! Un air de Far West Algérien ! C’est irréel.
A tout moment, l’impression qu’un vaisseau spatial Star Wars va passer devant nous !


Nous marchons toute la journée dans ces décors. Nous profitons de l’ombre, offerte par les roches spectaculaires s’élevant dans les bancs de sable, pour faire une pause repas bien méritée !

Nous revenons par un autre chemin afin de faire une magnifique boucle !

C’est l’heure du retour au campement, d’une petite douche (à la lingette bien sûr, le manque d’eau rendant toute douche impossible), un peu de repos, et surtout, pour ma part, de mettre à charger tout mon matos sur batterie externe.
Le thé nous attend déjà sur le campement, et le repas commence déjà à sentir bon. Notre second guide nous prépare la fameuse Taggeula, le « pain » algérien directement cuit dans les cendres !! Nous allons nous régaler !


Nous profitons de cette soirée pour jouer avec les étoiles et parler des différentes constellations, avec deux passionnées du groupe, avant de retrouver nos sacs de couchage. La nuit, la fraîcheur arrive !

Jour 4:LA VACHE QUI PLEURE – DJANET

C’est un réveil presque aussi spectaculaire que les jours précédents, avec quelques petits nuages qui renvoient la belle lumière du matin. Aujourd’hui, nous reprenons la direction du premier campement par un tout autre chemin !

Toute la troupe plie et range le campement ! Nous prenons de l’avance sur les dromadaires en profitant de passer par une autre partie du Labyrinthes d’Adaïk, mais aussi et surtout, par des dunes totalement magiques !

Cette matinée est l’occasion de profiter une “dernière” fois de ce sable, car nous allons quitter le désert, pour poursuivre notre séjour, en découvrant des décors totalement différents !

Après environ 3 h de marche, nous retrouvons le chemin parcouru le dimanche, et notre campement où nous attendent déjà les dromadaires, pour le repas du midi, et surtout récupérer nos affaires.

Après un super repas, c’est l’heure de quitter les chameliers et l’un de nos guides car les dromadaires ne seront plus adaptés au terrain des prochains jours. Des 4×4 viennent nous chercher pour aller découvrir des sculptures classées au patrimoine mondial de l’Unesco: la Vache qui pleure !

Nous faisons par la même occasion un petit tour rapide à Djanet pour voir le marché local, avant de rejoindre le pied du Plateau de Tassili n’Ajjer, vers le col Tafilalet où nous arrivons de nuit ! Un bon petit repas, brossage de dent et au lit ! La journée de demain s’annonce rude !

Jour 5 Direction le Plateau de Tassili Najjer, Tamrit et la Vallée des Cyprès !

Le réveil se fait assez tôt, accompagné des cris de nos nouveaux compagnons pour les prochains jours: des Ânes ! Comme le trajet pour le plateau est très escarpé, les dromadaires n’étaient pas du tout adaptés et sont donc remplacés par 14 ânes et leur aniers (4 touaregs ;)).

Nous accueillons également un jeune guide local, en plus de Moussa, qui connait spécifiquement ce coin de la région ! Nous partons avec un pique nique, avant les ânes, qui doivent se charger de tout le campement, mais surtout assez tôt pour éviter la chaleur lors de la montée sur le plateau! Car oui, l’étape du jour, et c’est la première depuis le début, contient un bon petit dénivelé. C’est parti pour 17 km et 800m de dénivelé !

La randonnée débute doucement avant d’arriver sous le plateau où l’ascension commence dans un décor totalement différent de ce que la région nous a offert les jours précédents ! L’impression d’être tout petit est encore plus prononcée dans ce paysage totalement dingue ! Le chemin zigzague jusqu’à un premier niveau !

A partir de là, le spectacle commence ! Nous entrons dans un canyon à la dimension spectaculaire !! La roche, de couleur orange-rouge, nous domine avec des falaises de plus de 500m par endroit ! Un monde totalement neuf et fascinant très différent des jours précédents !

Si, il y a deux jours je comparais ces décors au Far West, ici on pourrait presque parler du Grand Canyon !!

Après une matinée et presque 10 km parcourus, le petit groupe arrive enfin sur le sommet du plateau, ou plutôt sur la Lune ! Situé à 1850 m d’altitude, mais une impression d’être autour des 500 m, le paysage a de nouveau totalement changé ! Plat à perte de vue, jonché de cailloux d’une couleur presque noir, mais surtout parsemé de Tas2cailloux (Cairns 😉 )! Dépaysement total.

Après environ 50 minutes sur le plateau,  nous distinguons à l’horizon les colonnes de grès hautes de 10 à 20 m, caractéristiques de Tamrit ! Signe que le campement est là.

L’ombre et la fraîcheur des nombreuses grottes offertes par Tamrit sont les bienvenues pour la pause du midi où nous avalons notre pique nique !

Le convoi d’ânes n’est pas encore arrivé et rejoindra le campement dans l’après-midi. Nous partons donc pour une boucle dans Tamrit où l’on circule sur des couloirs de sable fin entre les masses rocheuses qui nous dominent. L’objectif, découvrir les fameux Cyprès de Tamrit ! Ces géants d’environ 6m de circonférence, datant de plus de 2000 ans pour la plupart, sont encore présents sur le plateau. Une centaine de spécimens sont répertoriés, et sont la trace d’une époque humide! C’est impressionnant de se dire que depuis tout ce temps, et le manque d’eau, ils sont encore là et qu’ils seront sûrement encore là après notre mort !

C’est aussi l’occasion de croiser des premières peintures rupestres, datant de 3000 – 10000 ans. Le guide nous annonce que ce sera la thématique du lendemain !

Nous finissons cette balade (avant de revenir sur nos pas) sur un canyon vertigineux plongeant de 700m !!

De retour au campement, toute la troupe est là, il est maintenant l’heure de trouver son petit coin pour dormir, monter la tente et surtout profiter de la soirée! La nuit sera douce malgré l’altitude, car l’ensemble de la masse rocheuse avoisinante diffuse la chaleur accumulée la journée 😉

Jour 6: à la découverte des peintures et gravures rupestres de Tamrit

Après une bonne nuit de sommeil, et un super lever de soleil, il est temps de plier la tente, ce soir, nous transférons le campement vers un nouveau lieu du plateau.
Le petit déjeuner avalé, nous partons découvrir les fameuses peintures ! Dans ce labyrinthe de forêt de pierre, de nombreuses “grottes”ou abris sont présents. Ils sont décorés de très nombreuses peintures mais aussi de gravures impressionnantes.La visite de ce sanctuaire archéologique est exceptionnelle.

Les gravures et peintures sont plus ou moins bien conservées et d’âge totalement différent, ainsi, selon les datations, elles auraient entre 3000 et 10 000 ans, et témoignent de la vie des peuples de l’époque. 

Certaines sont impressionnantes de par leurs détails. On y retrouve des représentations de  danses, des hommes, mais aussi beaucoup d’animaux : bovidés, éléphants, bouquetins, girafes !
Le Tassili N’Ajjer est l’un des plus grands musées à ciel ouvert d’art préhistorique au monde et nous le parcourons toute la matinée. Il offre aussi un panorama géologique exceptionnel.
Sur le retour, les guides nous emmènent découvrir un éléphant gravé à même le sol !

Nous revenons au campement pour le repas, les ânes sont en cours de chargement et nous découvrons ébahis le repas du midi : des frites !! En plein milieu de nul part ! Notre cuisinier est un chef !!

Après ce repas de roi, il est temps de caresser et cajoler les ânes, de se reposer, avant de prendre le chemin du campement du soir. Il n’est pas très loin, à seulement 2 h de marche sur le plateau.

Nous quittons alors TAMRIT pour retrouver les étendues du plateau (4000 km2) .

Le campement du soir se situe à 1800m d’altitude, car nous réservons la matinée du lendemain pour la redescente 😉

Cette journée ayant été plus reposante que les précédentes, une fois la tente montée, c’est l’occasion de passer une soirée de détente avec les différents touaregs qui nous accompagnent. Démonstration de résistance à la flamme, présentation du programme du lendemain, de l’histoire de certains lieux. Une belle soirée comme je les aime pour échanger et vivre des moments partagés !

Jour 7: descente du plateau pour rejoindre la partie sud du Tassili N’ajjer

Après une nuit bien méritée (la soirée s’est bien prolongée), c’est l’heure de lever le camp ! Au programme, descente du plateau pour retrouver le lieu où nous avions campés 2 jours avant, au niveau de l’Akba Tafilalet.
Pour se faire nous empruntons un tout autre chemin afin de replonger dans le canyon : par le chemin des ânes !

C’est à ce moment-là que je me rends réellement compte de la puissance de ces petits ânes au vue du chemin… C’est impressionnant !
Ils nous laissent partir devant afin d’éviter tout accident 😉

Cette partie du canyon est tout aussi impressionnante ! Les étendues du plateau se font rapidement oubliées sous ses murs de roches de plus de 400 m de hauteur !

Sur ce passage là, de très nombreux acacias se trouvent sur le chemin, et apportent un peu de verdure. Je n’en ai pas parlé avant, mais c’est l’un des seuls arbres que l’on trouve dans cette région (désert, canyons, plateaux caillouteux…). Contrairement à ceux du désert, ici, avec l’altitude, et l’humidité qui doit être plus présente, ils sont bien plus verts et donc apportent un peu d’ombre bien méritée par moment !

Après 3 h de marche environ, nous retrouvons enfin le col Tafilalet et reprenons exactement le même chemin jusqu’au campement du midi.

Des 4×4 nous attendent, mais surtout c’est l’heure de manger. Après une petite heure d’attente (et de repos) les ânes, et la cuisine arrivent ! C’est l’heure de passer aux fourneaux 😉

L’après-midi, nous grimpons dans les 4×4 pour rejoindre le camp de base du soir qui se trouve, cette fois-ci, beaucoup plus au sud du Tassili. Au pied du col Aghoum que l’on passera demain!

Dernier jour du trek: Jabbaren et retour à Djanet !

Voilà, c’est le dernier jour. Pliage pour la dernière fois de la tente, dernier petit déjeuner. Demain à la même heure je serai en train d’atterrir à Paris !
Nous levons le camp très tôt, car nous devons rejoindre le plateau de Jabbaren, et donc remonter sur le plateau. Le tout pour redescendre dans l’après-midi. Donc 900 m de dénivelé, 17km pour surtout une “visite” de 3h des gravures présentes dans ce secteur du plateau
L’ascension se fait à bon rythme. Tout le monde est à bloc !

Nous atteignons finalement assez rapidement le plateau et juste après le secteur de Jabbaren.
Jabbaren est un site d’art rupestre mondialement connu car il abrite à ciel ouvert plus de 5000 gravures ! C’est impressionnant. Derrière chaque rocher, dans chaque grotte, sur chaque parcours on retrouve des peintures retraçant l’histoire.

3 h d’émerveillement sous des peintures qui ont plus de 5000 ans, mais qui n’ont finalement presque pas pris une ride ! Certaines sont assez usées, mais d’autres contiennent encore des détails impressionnants !

Nous profitons de la pause de midi et de notre pique nique pour échanger sur les différents styles présents, avant de finalement prendre le chemin du retour ! Il est l’heure de quitter le plateau, que nous avons parcouru pendant ces derniers jours, et surtout que l’on voyait à l’horizon depuis le début du séjour !

La descente se fait par le même chemin. Tout le monde est joyeux, mais dans l’air se ressent la tristesse de la “dernière fois”. Nous arrivons au col, la vue dégagée que nous avions pu observer le matin est alors complètement bouchée, une tempête de sable est apparue dans le Sahara, et la ville de Djanet se retrouve petit à petit prise dans le sable. Nous redescendons les derniers kilomètres avec ce spectacle.  

De retour au campement pour un dernier transfert en voiture.
C’est la fin d’une belle journée, assez physique et surtout une semaine assez dingue. Nous reprenons les 4×4 pour rejoindre Djanet pour le moment le plus attendu de la semaine ! Prendre enfin une douche !! Elle est plus que méritée !

Normalement nous devions dormir en tente, sur un campement près de l’aéroport, pour attendre l’heure de prendre l’avion à 3h40 du matin. Mais la tempête de sable a rendu les choses plus compliquées ! Nous avons donc fini la soirée et une partie de la nuit chez l’un des guides à l’abri du sable mais surtout du vent !

C’est comme ça que se termine cette merveilleuse aventure !

Une expérience incroyable. Une découverte, un voyage, une expérience humaine, finalement ce trek c’est un ensemble assez indescriptible de sentiments qui sont à vivre au moins une fois dans sa vie ! C’est le cœur assez lourd que je reviens, avec d’un côté, l’envi déjà de repartir, et de l’autre l’envi de partager cette aventure !
Alors si vous ne l’avez encore jamais fait, un trek dans le désert c’est quelque chose à mettre en haut de votre bucket list !!

J’espère que cet article vous aura plu, et donné des idées. N’hésitez pas à partager vos retours d’expérience en commentaires, me poser vos questions, et m’envoyer vos remarques,  je me ferai un plaisir de vous répondre 😉

En tout cas vous pouvez retrouver l’ensemble de ce trek chez Allibert Trekking!

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