Qui dit randonnée, dit dénivelé positif. Ce terme se retrouve dans la plupart des sports de montagne : l’alpinisme, le VTT, le cyclisme sur route, le trail… mais qu’en est-il vraiment ? Et surtout, comment calculer le dénivelé positif ?
Qu’est ce que le dénivelé ?
Le dénivelé, par définition, est tout simplement la différence d’altitude entre deux localités. Imaginons une randonnée s’effectuant qu’avec de la montée. Partant d’un point A situé à 300m d’altitude pour atteindre un point B à 650m d’altitude, le dénivelé correspondra à 350m soit 650 – 300 = 350. Dans cet exemple, il n’y a que de la montée mais ce calcul fonctionne aussi pour une descente et le dénivelé ne sera pas positif mais négatif.
Cependant qu’en est-il vraiment en randonnée (ou autres activités avec du dénivelé) ou les montées et les descentes s’enchaînent ?
Comment calculer le dénivelé en randonnée ?
Prenons un exemple:
Lorsque l’on fait une randonnée, selon les topos, les applications, ou mêmes les informations qu’on a pu recueillir, on retrouve souvent le dénivelé global ou cumulé. Celui ci correspond à additionner toutes les différences d’altitudes. Dans notre cas, le dénivelé cumulé est de 1900m. En effet, il y a 400m entre le point A et B, 350m entre le point B et le point C, 650m entre le point C et le point D et 600m entre le point D et le point E.
Vous aurez remarqué que l’on ne prend pas la définition au pied de la lettre. En effet, dans notre cas, la randonnée par du point A au E, et le dénivelé serait de 0 ! Et cela n’est donc pas du tout représentatif.
Dans notre exemple, on se rend également compte que le dénivelé cumulé n’est pas forcément la meilleure des indications pour une randonnée ou tout autre sport, car on ne sait pas si finalement on à fait plus de montée que de descente.
Prenons deux autres exemples :
Si on ne prend en compte que le dénivelé cumulé, sur l’exemple 2 et 3 nous avons 900 m. Sauf que dans l’exemple 2, vos articulations seront les seules à travailler, et dans l’exemple 3, vos cuisses vont commencer à chauffer.
C’est à ce moment là qu’intervient le dénivelé positif et le dénivelé négatif, les fameux D+ et D-.
Le dénivelé positif et négatif
Pour le dénivelé positif et négatif, c’est un peu la même méthode de calcul, mais en utilisant que les gains ou les pertes d’altitudes en fonction de ce que l’on veut.
Si on reprend notre premier parcours, cette fois-ci le dénivelé positif ou D+ est de 1050m, soit 400m entre les points A et B et 650m entre le points C et D. En revanche le dénivelé négatif ou D- est de 850m, soit 250m entre les points B et C et 600m entre les points D et E.
On se rend compte donc de l’utilité de parler de dénivelé positif et de dénivelé négatif et selon le sport, ce sera l’un ou l’autre (si ce n’est les deux) qui sera le plus mis en avant. Par exemple en VTT de descente, on parle beaucoup plus souvent de dénivelé négatif alors qu’en randonnée, nous parlerons plus de dénivelé positif.
On espère que ces explications sont assez claires pour comprendre pourquoi on voit du dénivelé de partout et qu’il est nécessaire de le prendre en compte avant de partir à l’assaut d’un sommet. On sait que beaucoup d’entre vous sont déjà connaisseurs de cette notion, mais quand on débute, ce n’est pas forcément un paramètre que l’on appréhende.
N’hésitez pas à nous dire en commentaire votre dénivelé positif maximum lors de vos sorties ;).